1.8.16

HAPPY END DAY!







Le 28 juillet 2016, le blog Nothing But the Wax fêtait ses 6 ans!! C'est donc dans cette semaine anniversaire que je choisi de mettre un clap de fin à cette belle aventure car ce post est mon dernier.

Je vous l'avoue, ce moment je l'ai retardé maintes et maintes fois. Mine de rien cela me fait un petit pincement au coeur car j'ai grandi avec ce blog, véritable cocon et marqueur temporel de mon évolution et exploration personnelle durant ces dernières années. Mes voyages, concerts, analyses et coup de coeur sur la mode africaine y sont consignés. Impossible pour moi de vous résumer 6 ans en un seul et unique post.  

Sachez que ce blog m'a apporté un équilibre, épanouissement intellectuel, humain et professionnel immense. Je ne vous remercierais jamais assez pour vos mots doux, commentaires et toute la bienveillance que vous avez eu à mon égard. Ce blog m'a fait grandir, à mon tour de le faire murir également!  
Créer un média c'est tout une aventure. Des obstacles, épreuves, erreurs il y'en aura sûrement, parfois même des montagnes à gravir. Mais je ne doute pas de l'épanouissement, du bonheur, des épiphanies et des rires qui m'attendent. Le crowdfunding en a été un très bel exemple. 

Je vous dis au revoir aujourd'hui pour mieux vous retrouver à la rentrée pour découvrir Nothing but the Wax le Média ici : www.nothingbutthewax.com 

Je vous laisse avec quelques photos de voyages qui m'ont profondément marqué de la Tanzanie à Zanzibar, en passant par la Côte d'Ivoire, Le Sénégal et la Nouvelle Orléans. Passez de très bonnes vacances et on se retrouve très vite sur www.nothingbutthewax.com 

Nothing But the Wax le blog est mort. Vive Nothing But the wax le média!
Happy Birth & End Day !

L.O.V.E, 
Chayet.

ps : Restons en contact : chayet@nothingbutthewax.com






















WELCOME TO THE OFFICE : LES GRANDS VOISINS




Créer un média dans son garage, son salon ou sur un bout de table c'est possible. Beaucoup le font et y arrivent. Honnêtement, pour moi cela aurait été juste impossible. Je fais parti de ces gens qui ont besoin d'un cadre de travail pour bosser de manière efficace,  un lieu où se réunir avec l'équipe, faire les RDV pros, rencontrer d'autres entrepreneurs, échanger des bons plans et conseils... 

Ce cadre, je l'ai trouvé! L'endroit est atypique, magique et spacieux. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez dû apercevoir quelques photos de ce lieu si particulier où je me rends pratiquement tous les jours depuis 7 mois : LES GRANDS VOISINS.





  Les Grands Voisins est un projet de laboratoire urbain et humain ouvert depuis janvier 2016 et installé dans l'ancien hôpital désaffecté Saint Vincent de Paul, en plein coeur du 14ème arrondissement. Fermé en 2011, cet hôpital est resté vacant toutes ces années jusqu'à ce que l'association Aurore propose à la marie de Paris de l'utiliser pour servir une cause : la promotion de la mixité sociale,  des actions solidaires et écologiques mais aussi de l'artisanat et de l'entrepreneuriat. Dans cet espace de près de 3,4 hectares cohabitent donc migrants, personnes en difficultés de logement, associations culturelles et solidaires mais aussi entrepreneurs. Il paraît que c'est le 1er du genre en France.

Le projet des Grands Voisins au sein de l'hôpital Saint Vincent de Paul est une occupation temporaire, car un arrêté prévoit la destruction du lieu dans quelques années.




 Véritable petit village dans la ville, le lieu est incroyable. Entre jardins et potagers partagés, des poulaillers et ruches installés au quatre coins de l'espace, il y'a également des cours gratuits de méditation et yoga chaque semaine, un espace de camping et bien d'autres activités et conférences.

Je m'y sens terriblement bien car je m'y retrouve totalement en termes de convictions personnelles et que dans le monde actuel dans lequel on vit, je trouve que nous avons besoin de plus d'humanité et de partage.
C'est d'ailleurs aux Grands Voisins que j'ai rencontré la jolie Maddy, une jeune réfugiée ougandaise, que j'ai très hâte de vous présenter car elle a accepté de jouer les mannequins pour un shooting que l'on vous dévoilera à la rentrée.













Au sein des Grands Voisins, je suis dans un espace de co-working joliment nommé "Mon premier bureau". Nous sommes tout au plus 15 co-workers dans cet espace à taille humaine où l'entraide, la solidarité sont vraiment les maître-mots. J'aime la flexibilité du lieu, qui me permet d'accueillir toute ma joyeuse équipe pour les réunions et autres moments de travail collaboratif!

Je crois que je n'aurais jamais pu imaginer meilleur cadre de travail, pour un premier bureau en tant que jeune entrepreneur. Chaque matin, je suis heureuse de me lever et d'y aller pour concrétiser petit à petit ce projet média. Même si j'y passe un temps fou, j'aime la quiétude de l'endroit, son côté "conscient, éthique" et ses allures assumées de "festival". On se croirait à certains moments au We Love Green! J'ai très hâte de vous inviter à venir nous rencontrer, lors de journées portes ouvertes.






Credits : Adama Anotho

16.7.16

LA PETITE HISTOIRE DERRIERE NOS TOTEBAGS



Notre campagne de crowdfunding s'achève dans quelques heures (https://fr.ulule.com/nothing-but-the-wax/) et je me devais de vous raconter la petite histoire derrière nos totebags.


Lorsqu'on a commencé à préparer ce crowdfunding et à réfléchir aux contreparties, il ne faisait aucun doute dans mon esprit qu'il fallait qu'on fasse des totebags en wax avec "Nothing But the Wax" inscrits dessus. Au début, lorsque j'en ai parlé, on m'a prise pour une nana un peu perchée lol, car en plus d'être en wax et sérigraphiés, je voulais qu'on les fasse nous-mêmes.  Pour moi, ces totebags renferment toute une symbolique.





- D'abord, parce qu'on les a confectionné avec des tissus que j'ai accumulé dans mes placards depuis le lancement de mon blog en 2010. Achetés à Château Rouge ou durant mes voyages, certains wax viennent de Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Congo et d'autres de Helmond au Pays-Bas dans la boutique même de Vlisco. Les khangas, eux, je les ai achetés à Zanzibar lors de mon roadtrip en Tanzanie il y'a 2 ans. 

L'intégralité des tissus que j'avais ont servi à confectionné ces totebags et pochettes. C'est simple, aujourd'hui je n'en ai plus aucun chez moi, ni même sur mon bureau (manque de tissus oblige).
Chez moi en Côte d'Ivoire, en particulier dans mon ethnie (les Attiés), chaque grand évènement de la vie (naissance, mariage, décès etc..) est l'occasion d'offrir du pagne. Tout ce wax accumulé tout au long de l'existence de ce blog, devait forcément vous revenir. C'était une évidence! J'ai le sentiment de tourner une page pour mieux en ouvrir une nouvelle. Maintenant, je n'ai qu'une hâte, c'est de reconstituer un nouveau stock avec la naissance du nouveau média.





 

- Ensuite, il fallait que ces totebags en wax soient reconnaissables et se différencient de n'importe quel totebag en wax présent dans le commerce, d'où l'importance de les sigler "Nothing But the wax". 
Ces dernières années, vous êtes nombreux à m'avoir arrêté dans la rue et à chaque fois vous m'avez comblé de mots doux, d'encouragements et d'une belle énergie positive. J'ai eu envie de faire la même chose avec vous : Croiser quelqu'un dans la rue avec le totebag Nothing but the wax voudra dire qu'il fait parti des contributeurs de notre crowdfunding. Mais cette fois-ci, c'est moi qui vais vous arrêter dans la rue pour vous dire tout mes remerciements du fond du coeur.





- Enfin, ces totebags renferment une réelle technicité.  Réaliser 10, 20, 30 totebags c'est facile. Par contre, en faire 200 voire 300 ce n'est plus la même partie de rigolade. C'est un travail titanesque, qui requiert une rigueur et résilience qui n'aurait pu être possible sans l'aide de Faïza Saïd, notre chef d'atelier. Faïza est une brillante étudiante à La Fabrique, une école de mode et design réputée à Paris et à l'international. Quand je lui ai parlé de mon idée de totebag, elle m'a tout de suite proposé d'en gérer la confection. C'était à la fois une belle occasion de mettre en pratique ce qu'elle avait appris à l'école (en mettant en place une mini-chaîne de production) et une belle preuve d'amitié et de soutien pour ce projet.



Le travail préparatoire : 





On en arrive à la technique! En excellente professionnelle, Faïza nous a réalisé un travail préparatoire de fou! Après discussion pour déterminer les caractéristiques du produit (taille du totebag, type et taille des anses), Faïza a d'abord réalisé des prototypes. Une fois ces derniers validés, elle a récupéré tous les tissus pour en mesurer la quantité totale, puis a dessiné les patrons sur un logiciel dédié. Sur une table à découpe, à l'aide de gabarits, elle a pu découper précisément chaque pièce du totebag pour perdre le moins de matière possible. Pour vous donner une idée de l'importance de ce travail préparatoire,  si l'on schématise, il nous aura fallu 10% du temps pour réfléchir le produit, 40% du temps pour découper les tissus. 








Une fois ce long travail réalisé, nous l'avons aidé à pré-former les anses en les repassant.












 

La chaîne de production : 


Une fois ce travail préparatoire réalisé, on passe aux choses sérieuses avec la couture! Compte tenu des quantités à réaliser et du facteur temps, il était nécessaire de mettre en place carrément une chaîne de production pour être efficace. Cette chaîne de production, Faïza l'a pensé en tenant compte de notre manque d'expérience et du nombre de machines à coudre disponible. Au gobal, La couture représente 50% du travail incluant également le repassage des totebags finis + épluchage des fils qui trainent. 

Comme vous pouvez le voir, c'est un travail de longue haleine! Ces totebags sont vraiment collectors car comme vous vous en doutez, ce n'est pas notre coeur de métier au sein du média, on n'en refera pas de si tôt c'est sûr.

Je tenais à remercier Faïza pour son travail d'une qualité sans nom!! 
Grâce à elle : 
  • tous nos contributeurs vont avoir de super totebags hyper quali
  • j'ai découvert l'envers du décor d'une chaîne de production et même de nouveaux mots (comme "un réglé", "une tubulaire").
Avec un tel talent, une motivation et ambition sans borne, je ne doute pas que Faïza fasse partie, dans les années qui viennent, de cette future génération d'industriels textile africains. En tout cas, c'est tout le mal que je lui souhaite!

Merci également à toute l'équipe, mais aussi tous ceux qui se sont proposés spontanément de venir nous aider! Nos contributeurs sont vraiment incroyables!! La prochaine étape après la couture, c'est la sérigraphie. Je vous en parle très vite dans un un autre post. En attendant, il ne vous reste plus que quelques heures pour soutenir notre projet ici : http://fr.ulule.com/nothing-but-the-wax/







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